Philosophie et théorie du droit
Dossier thématique : Les archives des animaux
Le raton laveur de Guadeloupe, un voyageur paradoxal
- Falk Van Gaver
Professeur agrégé de philosophie
Académie de Guadeloupe
- Passé en quelques années du statut d’espèce endémique et emblématique intégralement protégée à celui d’espèce exotique envahissante, d’insulaire autochtone à envahisseur continental, le raton laveur de Guadeloupe est un animal qui voyage entre les histoires et les territoires, entre les classifications taxonomiques et les statuts juridiques, entre les usages et les imaginaires.
- Dans notre bestiaire mental, dans notre imaginaire animal, le raton laveur est associé à l’Amérique du Nord, et même au Nord de l’Amérique du Nord, parfois aussi à la Louisiane ou à la Floride. Pourtant, cet animal est répandu jusqu’en Amérique Centrale, et même, de manière assez surprenante, aux Antilles, avec une espèce aux Bahamas et une autre espèce, depuis éteinte, à la Barbade. Dans les Antilles françaises, une espèce, ou sous-espèce, ou population, nous en reparlerons, est présente essentiellement en Guadeloupe, et, de manière plus discrète, en Martinique. Pour ma part, c’est en venant vivre et travailler à partir de 2022 en Guadeloupe que j’ai découvert avec étonnement la présence de cet animal si nord-américain dans cet archipel caribéen: le rakoun ou ti-rakoun en créole, souvent orthographié racoon localement (avec un seul “c”), ou raton laveur de Guadeloupe, un raton laveur tropical donc, et insulaire, et, je l’apprendrai, un animal voyageur, à bien des égards…
- Voyageur spatial, donc géographique et historique d’abord. Pour rappel, à l’exception des chauves-souris, tous les mammifères terrestres des îles de Guadeloupe ont été introduits par des humains. La question pour notre raton est : par qui? et, donc, quand? Malgré son absence dans les données archéologiques, ethnographiques et historiques anciennes, amérindiennes précolombiennes (car c’est aussi Christophe Colomb qui, lors de son second voyage, a d’un point de vue européen “découvert” et baptisé la Guadeloupe, alors peuplée de Kalina ou Caraïbes, le 4 novembre 1493) comme coloniales, une thèse attribuait aux Kalina voire à leurs prédécesseurs Arawak l’introduction du raccoon (son nom américain qui vient de l’algonquin “arahkun” signifiant “qui gratte avec les mains”), comme celle de l’agouti également présent sur l’île avant d’être décimé par la chasse et le braconnage. Une thèse plus récente, davantage en accord avec les sources disponibles, lui attribue une arrivée beaucoup plus tardive, à la fin du 18ème siècle ou peut-être davantage au début du 19ème siècle, le ou plutôt les faisant débarquer d’un navire américain qui aurait fait escale ou naufrage alors en Guadeloupe… Tout cela serait anecdotique s’il n’y avait pas derrière ces différentes versions un enjeu existentiel pour le raton laveur de Guadeloupe - et, très concrètement, un enjeu vital pour les ratons laveurs guadeloupéens.
- En effet, notre ti-racoon est un voyageur transpécifique, un transfuge taxonomique. Décrit une première fois en 1911 par un naturaliste américain, Miller1, à partir d’un jeune mâle collecté à Pointe-à-Pitre plusieurs décennies auparavant, il a été jusqu’à la fin du 20ème siècle, sur la base de ses caractères morphologiques spécifiques, considéré comme une espèce distincte du raton laveur commun, Procyon lotor, le raccoon américain: notre racoon antillais était jusqu’alors appelé Procyon minor, en raison de sa petite taille, notamment. En 1911 également, un autre auteur américain, Allen2, évoque cependant la possibilité d’une introduction ancienne par les Français. Considéré comme espèce endémique malgré son absence des sites archéologiques et des anciennes chroniques, cet animal charismatique devient vite emblématique du territoire, où il est interdit à la chasse par décret dès 1954. En 1971, le rakoun est utilisé comme logo du tout récent parc naturel de la Guadeloupe, et dans la continuité il devient l’emblème du parc national de la Guadeloupe, premier parc national de l’outre-mer français, créé le 20 février 19893. Trois jours avant, le 17 février 1989, un arrêté ministériel fait de Procyon minor une espèce intégralement protégée dans le département de la Guadeloupe. Avec une population évaluée à 2500 individus, fragilisée par l'anthropisation des milieux et le braconnage, il est classé “EN” (EN C2), c’est-à-dire espèce en danger par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en 1996. Le raton laveur de Guadeloupe aura même de magnifiques timbres à son effigie, en 1973, en 1997, et une dernière fois en 2007 dans une série consacrée aux espèces protégées d’outre-mer. C’est l’apothéose! Mais “cave ne cadas”… L’heure de gloire aura bientôt passé, car son statut d’espèce est alors, depuis une petite décennie déjà, très sérieusement remis en cause…
- Dès les années soixante-dix et quatre-vingt, certains naturalistes, comme Lazell4, remettent en cause le statut d’espèce à part entière du raccoon guadeloupéen (et des autres ratons laveurs antillo-caribéens cités plus haut), qui navigue entre un rattachement pur et simple à Procyon lotor ou à une sous-espèce Procyon lotor minor, ou encore au Bahamian raccoon, Procyon maynardi ou Procyon lotor maynardi selon que ce dernier est lui-même considéré comme espèce à part entière ou simple sous-espèce… Mais c’est au tournant du deuxième millénaire que le sort du ti-rakoun se joue : coup sur coup, plusieurs études5 montrent que par la morphologie et la génétique, le raton laveur de Guadeloupe s’apparente aux formes présentes sur la côte sud-est des Etats-Unis… De plus, selon le zoologiste et écologue Olivier Lorvelec, de l’équipe Ecologie des invasions biologiques de l’INRA, “plusieurs publications guadeloupéennes du 19ème siècle ont indiqué avec certitude une introduction qu’elles situent dans les années 1820-1840, et le naturaliste Félix-Louis L’Herminier a peut-être été l'auteur de cette introduction, à partir d’animaux provenant de la Caroline du Sud (sud-est des Etats-Unis), au plus tôt en 18196”. Apothicaire, Félix-Louis L’Herminier (1779-1833) arrive en 1798 en Guadeloupe. Proscrit en 1815, il s’exile à Saint-Barthélémy puis en 1816 à Charleston en Caroline du Sud où il devient le premier conservateur du muséum d’histoire naturelle de la ville. Il est nommé naturaliste du roi en 1819, l’année où il revient en Guadeloupe. Aurait-il amené un couple de ratons laveurs dans ses bagages? L’époque est à l’acclimatation zoologique… Selon Lorvelec et ses collègues, le fait que L’Herminier ait effectué des envois de spécimens à Paris depuis la Caroline du Sud et l’habitude qu’il avait de conserver en Guadeloupe des animaux vivants de diverses origines sont des arguments qui laissent penser que c’est lui qui serait à l’origine de l’introduction du raton laveur sur l’île. Spécialiste des oiseaux, L’Herminier laisse son nom à plusieurs espèces de Guadeloupe et d’ailleurs, dont le pic de Guadeloupe (Melanerpes herminieri), le “tapeur” ou “toto-bwa” endémique au toc-toc caractéristique qui retentit dans les forêts locales - et dont le raton laveur serait un prédateur occasionnel de ses couvées et nichées…
- L’introduction récente faisait pourtant consensus en Guadeloupe au tournant du 20ème siècle. Ainsi, Louis Guesde, qui a collecté en 1886 le spécimen utilisé par Miller pour décrire l’espèce, écrit en 1900: “Le rackoon n’est autre que le raton de l’Amérique du Nord ; c’est un plantigrade qui peut atteindre la taille d’un fort renard ; il a été introduit dans la colonie, il y a une soixantaine d’années, et il s’y est si bien acclimaté qu’on le rencontre partout. Ce plantigrade est omnivore ; il s’attaque aussi bien à la canne à sucre qu’aux fruits et aux volailles, aussi son voisinage est-il très désagréable7”. Cette forme ou population guadeloupéenne a été diffusée par naturalisation et par des translocations non seulement dans l'archipel de la Guadeloupe, en Basse-Terre, en Grande-Terre, à Marie-Galante et à la Désirade, mais également à Saint-Martin et à la Martinique où les premiers signalements remontent aux années 1950. Cependant, malgré ce changement taxonomique, le statut de protection du raton laveur n’est généralement pas remis en question par les scientifiques, qui considèrent d’abord que “même si le Raton laveur n’est pas une espèce endémique, il n’y a pas de raison de modifier son statut réglementaire et sa politique de conservation. En effet, le Raton laveur ne soulève pas d’importants problèmes de gestion, que ce soit au niveau de la faune insulaire ou des activités humaines8”.
- Cependant, le vent va vite tourner pour le rakoun, un vent mauvais venu d’Europe : le raton laveur est inscrit depuis février 2018 sur la liste des EEE, espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne dans le règlement dédié de 2014 (1143/2014), qui s’applique aux régions ultrapériphériques européennes et donc dans les Antilles françaises… Dans le même mouvement, l’espèce a été déclassée par arrêté ministériel du 18 janvier 2018 de la liste des espèces protégées de Guadeloupe et a été inscrite en 2020 dans la liste des espèces exotiques envahissantes par la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL). Ce nouveau statut pose la question de la mise en place d’éventuelles mesures de gestion et de régulation. D'ailleurs, dès 2017, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS, depuis 2020 OFB, Office français de la biodiversité) commande une enquête, entièrement financée par la Fédération départementale des chasseurs de Guadeloupe, pour identifier et évaluer les dégâts occasionnés par l’espèce sur les productions agricoles9. L’éventail est très large : omnivore, ubiquiste, généraliste, opportuniste, le raton laveur consomme des fruits comme la pastèque, le melon, l'ananas, la banane, mais aussi la canne à sucre, les cultures maraîchères, et, bien sûr, les volailles et leurs œufs. Alors, nuisible, le rakoun ? De l’exode à l’ESOD10? “Ce n’est pas agréable de voir le racoon venir et manger vos bêtes, déclare un éleveur de poules à la télévision locale. N’empêche, il fait aussi partie de la nature, il faut qu’il vive aussi11!”
- Le braconnage, qui a toujours existé, se fait aujourd’hui moins discret, quoique l’espèce ne soit officiellement pas chassable, puisqu’elle ne figure pas sur la liste fixant les espèces gibier. Le piégeage pratiqué communément est donc hors-la-loi, que ce soit pour défendre ses poules ou pour consommer sa viande. J’ai rencontré plusieurs personnes qui les traquent occasionnellement ou régulièrement, et qui ont ou ont eu des ratons laveurs dans leur congélateur, et j’ai entendu encore bien davantage de gens qui m’ont dit avoir déjà mangé de la viande de racoon à l’occasion… “Manger un bon raton laveur bien cuit, avec les ingrédients qu’il faut et avec les ingrédients du pays, ça donne le plaisir de pouvoir observer et de le manger!”, déclare même ouvertement une cuisinière à la télévision12. S’il est plutôt un plat exceptionnel qu’on déguste dans l’entre-soi familial ou amical, le ragou ti-figi (ragoût de “petite figure”, “petit visage”…) se vend aussi, d’après nos renseignements, 25 euros la barquette, accompagné de riz, et un adulte entier, 300 euros… D’après nos renseignements encore, il y a de petits élevages clandestins qui servent à la consommation personnelle ou à la vente, avec donc un trafic (puisque clandestin et illégal) local de viande de Procyon minor… D’autres ont un rakoun enchaîné ou en cage derrière la maison, comme animal de compagnie ou amusement et divertissement, souvent guère mieux traité que nombre de chiens à la chaîne… S’il y a quelques années encore, avant 2018, on trouve reportées dans la presse régionale des interventions policières en faveur de racoons illégalement détenus par des particuliers13, rien de tel ne ressort depuis que l’animal n’est plus classé comme espèce protégée - même si sa détention reste interdite comme sa capture, son transport, sa mise à mort et sa consommation.
- Depuis, même le centre de soins du Zoo de Guadeloupe, seul habilité à prendre en charge les animaux sauvages, refuse de recueillir les racoons, qui sont pourtant une des attractions du parcours - on peut même acheter à l’entrée pour cinquantes centimes d’euros un petit sachet de croquettes pour chiens à leur distribuer. La raison de ce refus? EEE, espèce exotique envahissante, comme l’iguane commun ou la mangouste indienne… De ce fait, lorsqu’ils tombent sur un raton laveur en détresse ou en danger, qu’il soit blessé, accidenté ou malade, ou sur un ratonneau orphelin ou abandonné, certains amis des bêtes outrepassent la loi et s’organisent pour venir en aide aux malheureux animaux, jusqu’à leur réhabilitation et libération si possible, ou se débrouillent pour les garder avec eux dans les meilleures conditions possibles, si l’animal est handicapé, suite à un accident par exemple, et inapte à la vie sauvage. Eux aussi, comme les braconniers et trafiquants, agissent dans l’illégalité, la clandestinité, la discrétion, le secret, et, plus ou moins au hasard de réseaux affinitaires non organisés, échangent informations et savoir-faire entre eux ou avec des soigneurs et “rehabbers” nord-américains de centres de secours pour la faune sauvage, se débrouillant également de diverses manières pour prodiguer si nécessaire premiers secours et soins vétérinaires.
- Malgré sa discrétion, le racoon est symboliquement présent partout en Guadeloupe: enseignes de lodges, de bars, de crèches, publicités, souvenirs en tous genres dans les boutiques des sites touristiques, livres pour enfants…, il est d’ailleurs toujours la mascotte du Régiment du service militaire adapté (RSMA) de la Guadeloupe. Esthétique, sympathique, anthropomorphique, le raton laveur est, ici comme ailleurs, typiquement une espèce charismatique14. Le raton laveur apparaît aussi encore, discrètement mais nettement, un peu à l’écart, dans la grande spirale d’espèces animales et végétales qui sert de logo commun aux Parcs nationaux de France. Hier symbole du patrimoine naturel guadeloupéen, il est aujourd’hui un paria, un sans-papiers, un apatride, un voleur de poules au statut flou. Dernier paradoxe de cet illustre méconnu: on a très peu de données scientifiques, notamment écologiques et éthologiques, sur la population de ratons laveurs de Guadeloupe: “Très peu de données sont disponibles sur le raton laveur en Guadeloupe car presque aucune étude n’a été menée sur cette espèce. Personne n’a évalué la population totale de ratons laveurs et leur répartition en Guadeloupe n’est estimée que par des observations ponctuelles d’individus. Les informations sur sa biologie (période de reproduction, nombre de portées par an, taille des portées…) manquent aussi. Nous ne savons pas si l’activité reproductrice du raton laveur est la même que dans un pays à climat tempéré. Pour ce qui est du régime alimentaire du raton laveur en Guadeloupe, il est assez méconnu. Si on sait qu’il aime les fruits, ses préférences et ses habitudes alimentaires n’ont pas été étudiées15”.
- Braconné ou secouru, soigné ou cuisiné, connu de tous mais clandestin, Ti’ racoun, le raton laveur créole (créole signifiant initialement “né dans les îles”), est typiquement un animal non seulement naturalisé mais créolisé, qui navigue entre animal sauvage, liminaire, familier, apprivoisé, domestiqué ou marron. Voyageur paradoxal, espèce endémique puis exotique, protégée puis invasive, le rakoun Gwadloup est un passager clandestin, qui traverse les frontières et arpente les liens que nous tissons entre statuts taxonomiques, juridiques et symboliques. Tandis que nous parlons de lui, pensons à lui, écrivons sur lui, lui va son petit bonhomme de chemin, laissant ses traces inimitables dans la boue de mon jardin.
Crédits : Photos VAN GAVER
Mots-clés : racoon ; rakoun ; raton laveur de Guadeloupe ; espèce protégée ; espèce endémique ; espèce exotique envahissante
- 1 Miller, G.S.Jr. (1911). Description of two new raccoons. Porc. Biol. Soc. Washington, 24 : 3-6., in Lorvelec et al. (2007)
- 2 Allen, G.M. (1911). Mammals of the West Indies. Bull. Mus. Comp. Zool., 54 : 175-263., in Lorvelec et al. (2007)
- 3 “Le racoon, d’emblème du Parc à paria”, Parc national de la Guadeloupe, 5 décembre 2023
- 4 Lazell J.D. (1972). Raccoon relatives. Man and Nature, Massachusetts Audubon Society, Lincoln, MA, 11-15 ; Lazell J. D. (1981). Field and taxonomic studies of tropical American raccoons. National Geographic Soc. Research Reports, 13: 381-385.
- 5 Pons, J.-M., Volobouev, V., Ducroz, J.-F., Tillier, A. & Reudet, D. (1999). — Is the Guadeloupean racoon (Procyon minor) really an endemic species ? New insights from molecular and chromosomal analyses. J. zool. Syst. Evol. Res., 37 : 101-108. ; Helgen K. M., William J. (2003). Taxonomic status and conservation relevance of the raccoons (Procyon spp.) of the West Indies. J. Zool. London, 259: 69-76. ; Helgen, K. M., Maldonado, J. E., Wilson, D. E., & Buckner, S. D. (2008). Molecular confirmation of the origin and invasive species status of West Indian raccoons. Journal of Mammalogy 89 (2): 282-291
- 6 Lorvelec, O., “Perception et gestion des mammifères introduits dans les Antilles françaises : trois cas d’étude”, Atelier de travail sur les espèces exotiques envahissantes dans les Antilles françaises, Guadeloupe, 23-26 novembre 2009
- 7 Guesde L. (1900). Les colonies françaises. La Guadeloupe et dépendances. Impressions d’Art Pierrefort., in Lorvelec et al. (2007)
- 8 Lorvelec, O., Pascal, M., Delloue, X., Chapuis, J.L. (2007). Les mammifères terrestres non volants des Antilles françaises et l’introduction récente d’un écureuil. Rev.Ecol. (Terre Vie), 62: 295-314
- 9 Gourdol, A. (2017). Étude sur les dégâts agricoles du Raton laveur en Guadeloupe. Rapport de stage de césure, Ecole nationale supérieure d’agronomie de Montpellier, ONCFS. 76 p.
- 10 Espèce susceptible d’occasionner des dégâts
- 11 “Le racoon, de plus en plus envahissant, proie des chasseurs et met apprécié”, Guadeloupe 1ère, 12 octobre 2022
- 12 “Le racoon, de plus en plus envahissant, proie des chasseurs et met apprécié”, Guadeloupe 1ère, 12 octobre 2022
- 13 "Un racoon pour animal de compagnie à Baillif", France-Antilles, 16 août 2017
- 14 Emmanuelle Sarat, Florence Ménez, “Des sargasses, des ratons laveurs et des hommes”, Centre de ressources Espèces exotiques envahissantes, 20 avril 2020
- 15 Gourdel, 2017. L'auteure ajoute dans son rapport de stage: “Ce travail est aussi une bonne occasion de produire des informations sur les mœurs des ratons laveurs, même si ça ne constitue pas l’objectif principal.”