Dossier thématique : Points de vue croisés

Le rituel du quart d'heure de folie du chat

  • Philippe Merlier
    Professeur habilité à diriger des recherches en philosophie
    Université de La Réunion
    chercheur associé U.R. 7387 D.I.R.E.
  1. La vie domestique avec ses humains de compagnie étant un peu trop sédentaire, le chat a besoin d’une petite décompensation quasi quotidienne. Soudain le voici qui « court, grimpe, descend, prend les virages à toute allure, fait valdinguer les tapis. Que se passe-t-il donc ? Il paraît se jouer à lui-même un tour. Il est celui qui fait peur et celui qui a peur. Peut-être donne-t-il ainsi un peu de relief et de piquant à une vie qui en manque », observe Florence Burgat (Burgat, 2016, 28). A force d’être enfermé tout le jour, après seize heures de sieste, quatre heures de toilette et dix-sept repas, la coupe est pleine : l’impérieuse nécessité d’un défoulement physique et psychique se fait sentir. Juste au sortir de la litière, courir partout ventre à terre, glisser bondir et salto arrière ! Ou même courir sur le mur à l’équerre. La crise de furie passée, le chat retrouve aussitôt l’impassible quiétude du sphinx. Il fallait au félin sa folie. Aucune honte, aucune « animalséance » à faire le fou, contrairement à Derrida nu devant son chat, qui a honte, surtout s’il est « nu face aux yeux du chat qui [le] regarde de pied en cap » (Derrida, 2006, 19), et qui a même honte d’avoir honte. Bien sûr, le chat n’est ni fou ni ne « fait le fou », et ce que nous appelons « rituel » ne désigne rien d’autre, scientifiquement, qu’un pic particulier d’activité intense qui a lieu à la tombée du jour. C’est le rituel entendu comme « la formalisation ou la canalisation adaptative d’un comportement à motivation émotionnelle » (Huxley, 1971, 9).
  2. Le présent article se propose simplement d’examiner un peu plus avant cette crise de folie passagère du chat, en tant que rituel normal – dans les deux sens de « norme » que sont une moyenne et une constante : pourquoi cette démence ordinaire ? Mais qu’est-ce qui fait basculer cette frénésie tout à fait saine et normale en furie pathologique ? (I). L’éthologie nous apprend que ce sont des conditions de vie domestique inadéquates qui en sont responsables, et que la rythmicité normale de l’activité du chat et l’expression de sa capacité de mouvement sont fonction de l’espace dont il dispose (II). La liberté de mouvement de l’animal en général et du chat domestique en particulier est en effet l’une de ses capabilités essentielles : elle doit être considérée comme un droit (III).

 I. La frénésie normale

  1. La frénésie survient souvent au crépuscule, parfois à l’aube, c’est-à-dire aux moments de la chasse du prédateur, ou bien n’importe quand pour compenser l’ennui, par manque de stimulation extérieure, et par besoin de décharge d’énergie. Il s’agit de la « période d’activité frénétique aléatoire » (FRAP : Frenetic Random Activity Period), dite encore « zoomie ». Cette folie qui n’en est pas une est un comportement présent chez tous les chats, qu’ils vivent en intérieur comme en extérieur – mais il est bien sûr davantage présent et surtout plus visible chez ceux qui ont moins d’activité et s’ennuient en intérieur. C’est un rituel tout à fait normal, au sens où il est fréquent lorsque le chat n’a pas eu assez de stimulations durant la journée. C’est pourquoi les éthologues préconisent de faire jouer l’animal, par des solutions simples qui miment les conditions de vie naturelle (le célèbre bouchon de liège accroché à une ficelle pour imiter un petit mulot, l’aménagement d’étagères en guise de branches d’arbre, etc.). Il convient alors d’enrichir le milieu et de renouveler régulièrement les leurres de prédation. « L’équilibre émotionnel du chat passe par la pratique régulière de la chasse » (Vieira, 2012, 25). Le jeu du chat lui permet d’aguerrir sa fonction de chasseur et, lors de sa phase d’hyperactivité ludique, tout devient pour lui simulacre de prédation.
  2. Le rituel de la frénésie normale doit être clairement distingué du comportement stéréotypique de la furie pathologique. Lorsqu’elle devient un trouble du comportement, cette frénésie s’appelle « anxiété du chat en milieu clos ». Certains chats peuvent en effet développer anxiété, dysthymie, dépression ou dissociation. Henry Ey a montré qu’il existe « un psychisme propre à chaque espèce » (Brion et Ey, 1964, 26), et la zoopsychiatrie étudie les causes et les effets symptomatiques des troubles du comportement animal. Hermann Dexler, vétérinaire tchèque cité par Jan Patočka, observait dès 1908 que des animaux peuvent « tomber en syncope à la suite d’une excitation subite et violente » (Patočka, 2021, 616). Mais c’est moins l’approche zoopsychiatrique que l’approche éthologique que nous souhaitons privilégier ici.
  3. Quand l’activité du chat devient agressive et non plus ludique, alors il ne s’agit plus d’un rituel mais d’un comportement stéréotypé. Il peut se déclencher lorsque le propriétaire est absent plus de dix heures par jour, dans un petit appartement non aménagé, sans jouet ni fenêtre offrant un point de vue sur l’extérieur, c’est-à-dire lorsque l’environnement présente un défaut de stimulations ou un déficit d’activité de chasse. Le quart d’heure de folie se mue alors en comportement pathologique, la frénésie enjouée se transforme en furie agressive – et la contention de ce comportement pathologique évoque celle que certains de nos contemporains humains ont mis en place dans de grandes métropoles avec les « fury-rooms ». L’individu doit alors consulter.

 II. Approche éthologique

  1. C’est au crépuscule qu’a lieu chez les félins – plutôt que le matin chez tous les autres mammifères, le pic de sécrétion d’hormones thyroïdiennes T3 et T4. La sécrétion de ces hormones varie selon le cycle nychtéméral, et génère une augmentation du taux de calcium dans le plasma, responsable de la décontraction musculaire du chat, qui elle-même favorise son hyperactivité. Pour peu qu’il se déleste des derniers segments du gros colon, il se sent plus léger, prêt à fuir et attaquer, et le besoin de dépense physique se fait sentir de façon irrépressible : le corps exulte alors avec la plus grande exquisité.
  2. Une récente hypothèse suggère que l’hyperthyroïdie semblerait particulièrement fréquente chez le chat, et que cette prédisposition à l’hyperthyroïdie pourrait jouer un rôle dans le coup de folie. Elle serait responsable à la fois de l’augmentation du métabolisme de base et du changement de comportement en situation normale, comme en situation pathologique (cette dernière s’accompagnant, entre autres symptômes possibles, de boulimie, de troubles digestifs, d’agressivité, du syndrome du tigre, etc.). Comme toujours, la frontière du normal et du pathologique est poreuse, et il faut rester d’autant plus prudent que cette hypothèse sur l’hyperthyroïdie du chat est promue par les laboratoires pharmaceutiques très insistants pour persuader les vétérinaires de la traiter. Or on sait que l’industrie pharmaceutique, dans son dernier quart de siècle de folie, n’hésite pas à créer parfois de toutes pièces des pathologies afin de pouvoir produire sur le marché les molécules qui les soignent – y compris en psychiatrie humaine. Par quelle folie l’homme crée-t-il de la folie pour la soigner ? c’est une autre question. Canguilhem définissait « l’état normal d’un vivant par un rapport normatif d’ajustement à des milieux » (Canguilhem, 2028, 125). On notera le pluriel (« des » milieux »). Il est donc normal que le chat ajuste son terrain de chasse à notre salon. Et il n’est pas anormal qu’un chat normothyroïdien ou même hypothyroïdien ait son quart d’heure de joie ludique. En suivant Henry Ey pour qui le normal est « une notion limite qui définit le maximum de capacité d’un être » (cité par Canguilhem, ibid.), ayons l’audace de penser que le chat accomplit véritablement son être dans son pic maximal d’hyperactivité. Il atteint chaque soir l’état de pleine actualité de sa puissance – telle est l’entéléchie du chat !
  3. Comme nous le confirme Bertrand Deputte (directeur de recherches honoraire du CNRS et professeur honoraire d’éthologie à l’école nationale vétérinaire de Maisons Alfort), l’épisode soudain et spectaculaire d’hyperactivité, tel qu’il est « observé dans des conditions non systématiquement explorées [ressort d’un fait qui, lui, est scientifiquement avéré, à savoir] l’existence chez le chat d’un rythme d’activité bimodal avec un pic à la tombée du jour ».
  4. Une récente étude d’éthologie établit une « comparaison des rythmes locomoteurs et alimentaires entre les chats vivant en captivité à l’intérieur et à l’extérieur » (Parker et al., 2022)1. L’enquête porte sur un groupe de 27 chats âgés d’un à douze ans environ, dont 15 vivant en intérieur et 8 en extérieur. Les auteurs ont « recherché les facteurs influençant la rythmicité diurne de l’activité locomotrice et des comportements alimentaires des chats en utilisant des outils chronobiologiques pour comparer deux populations de chats vivant dans deux conditions d’habitat différentes », en s’attendant à ce que « les deux populations montrent une bimodalité de rythme et des pics crépusculaires dans leurs modèles de locomotion ». Ils ont donc enregistré l’activité locomotrice du groupe de chats pendant 21 jours en continu. « En intérieur, deux petits traceurs ont été attachés au collier de chaque chat, l’un pour suivre leur activité locomotrice, l’autre pour suivre leurs périodes d’alimentation (…) La stabilité interjournalière, la variabilité intrajournalière et l’apparition de la phase la moins active pendant cinq heures ont été calculées ». Il s’agissait de « quantifier la fragmentation des périodes de repos et d’activité » et de calculer leur nombre de déplacements. Un rythme d’activité élevé et vigoureux est caractérisé par « une grande amplitude et une stabilité interjournalière, mais une faible variabilité intrajournalière ».
  5. Les principaux résultats de l’expérimentation sont les suivants : « l’amplitude du rythme d’activité et la stabilité interjournalière des chats sont significativement plus élevées chez les chats d’intérieur que chez les extérieurs (…) La variabilité intrajournalière du rythme d’activité ne diffère pas significativement entre les deux populations. De nombreux chats montrent la bimodalité dans leur rythme d’activité (…) A l’intérieur, les chats sont plus actifs entre la première intervention humaine et la seconde (entre 8h et 12h), ainsi qu’après le coucher du soleil (entre 21h et 23h) ».
  6. De la discussion des résultats, nous retenons trois points : 1) « l’activité de ces prédateurs peut être améliorée par un environnement extérieur assez grand pour courir et donner accès à de nombreux stimuli » ; 2) l’expérimentation « confirme les résultats de plusieurs études précédentes selon lesquels les pics d’activité culminent au crépuscule. De relatifs creux dans la courbe d’activité ont été détectés au milieu de la nuit et au milieu de la journée pour les deux populations » et « la bimodalité de rythme se rencontre dans les deux populations », la principale différence étant que les chats d’extérieur sont plus actifs et actifs plus longtemps la nuit. 3) « Il semble que les chats soient enclins à un comportement d’exploration plus qu’à un comportement alimentaire, dans l’environnement nocturne extérieur (…) Le poids et le sexe des chats influent sur leur utilisation de l’espace » et des expérimentations complémentaires devront tenir compte de ces biais, avec un échantillon plus grand et une enquête sur toutes les saisons.
  7. L’article conclut que les différences de locomotion « selon les conditions d’habitat sont flagrantes [… Les chats] d’intérieur, qui reçoivent moins de stimulations environnementales, peuvent inhiber le comportement nocturne et développer une plus grande routine. Les chats domestiques aiment avoir une grande flexibilité de comportement. Malgré la domestication, ils restent adaptés à la vie en extérieur, en préservant des caractères ancestraux de prédation extérieure, comme on peut le voir dans les pics crépusculaires maintenus à l’intérieur»2.
  8. Le problème est donc celui de la liberté de mouvement, et de savoir dans quelle mesure les chats domestiques peuvent se mouvoir librement dans l’espace, sachant qu’ils sont de plus en plus nombreux à vivre aujourd’hui en captivité avec peu d’accès aux extérieurs, et moins d’occasion d’exprimer leurs traits ataviques de prédation extérieure.

 III. La liberté de mouvement

  1. La première cause motrice interne de l’animal en général est sa forme, c’est-à-dire son âme, pensait Aristote, pour qui l’animal n’est pas doué de désir sans imagination : c’est en tant qu’il est « doué de désir qu’il est son propre moteur, mais il n’est pas doué de désir sans l’être d’imagination » (Aristote, 1995, 207) – l’imagination jouant elle-même un rôle essentiel dans l’accomplissement de son mouvement. On le voit bien chez le chat en particulier : lorsque son hyperactivité est à son faîte, tout laisse accroire qu’il se plaît à s’imaginer chasser, et à jouer en alternance au prédateur et à la proie.
  2. Mais comment l’homme « connaît-il par l’effort de son intelligence les branles internes et secrets des animaux ? » (Montaigne, 2002, 710). La question de Montaigne reste aujourd’hui intacte. « Par quelle comparaison d’eux à nous, conclut-il la bêtise qu’il leur attribue ? Quand je joue à ma chatte, qui sait si elle passe son temps de moi plus que je ne fais d’elle ? Nous nous entretenons de singeries réciproques. Si j’ai mon heure de commencer ou de refuser, aussi a-t-elle la sienne » (Montaigne, ibid.). Le chat a son heure, Montaigne l’observait déjà. Le passage est célèbre mais on cite d’ordinaire l’exemple, et jamais l’argument que cet exemple illustre, à savoir que les intentions kinesthésiques de l’animal échappent à notre entendement, et que nos explications anthropomorphiques n’en peuvent rendre raison. L’idée de l’inconnaissable « branle interne » de l’animal en général, et du chat en particulier, c’est celle du se-mouvoir corporel qui l’anime, de sa liberté de mouvement.
  3. L’habitat partagé avec l’homme est bien sûr trop petit, l’espace trop étriqué, pour répondre au besoin d’évoluer dans son monde environnant naturel atavique. « Prenons-nous jamais la pleine mesure de notre responsabilité envers les animaux familiers dont l’existence est de part en part encadrée par la nôtre et qui ont l’environnement domestique pour tout horizon ? », nous interroge Florence Burgat (Burgat, 2016, 28). La capacité à se mouvoir de manière autonome est une capabilité fondamentale, et nous considérons que le droit de se mouvoir librement et sans entraves est un droit essentiel que nous, humains, devrions reconnaître aux animaux. C’est une condition nécessaire (et non suffisante) au droit de mener une vie digne. Penser les problèmes de justice fondamentale dans le cadre de l’approche par les capabilités donne sans doute « une meilleure aide théorique dans ce domaine que celle que peuvent fournir les approches néo-contractualistes et utilitaristes de la question des droits animaux » (Nussbaum, 2010, 226), parce que tout contrat en la matière serait nécessairement asymétrique, et parce que l’utilitarisme suppose un hédonisme réduit au calcul social des plaisirs et des peines (qui ne prend pas en compte les privations des animaux dont ils n’ont pas conscience, par exemple). Or, il y a bien « d’autres choses susceptibles d’être valorisées dans la vie d’un animal que le seul plaisir, telle que la liberté de mouvement » (Nussbaum, 2010, 236).
  4. Le devoir humain de respecter l’intégrité territoriale de l’habitat animal est ici l’enjeu. Et le respect de l’habitat est lui-même un enjeu éthique, dans la mesure où l’habitat n’est autre qu’une projection et un prolongement du corps vécu. L’habitat est l’espace intime. Le philosophe phénoménologue Jan Patočka définit l’habitat humain comme « la projection à l’extérieur d’un mécanisme originellement corporel, et on peut en dire autant de nombreux autres aménagements de l’environnement animal et humain » (Patočka, 1988, 311). C’est d’une éthique écophénoménologique du monde de la vie dont il s’agit, et elle pose la difficile question du partage de la nature (terre, ciel, océans) entre ses « habitants » humains et non-humains (c’est aussi la question que pose le concept de « communauté » en éthique environnementale – avec les rapports réciproques entre communauté éthique et communauté biotique).
  5. Patočka conçoit par ailleurs l’inventivité animale comme une sorte de jugement de sa corporéité : il observe que dans l’excitation du jeu animal, « l’activité corporelle s’accompagne d’une tension qui demande à être résolue, ce qui est accompli par une restructuration du champ perceptif » (Patočka, 2021, 656). Autrement dit, non seulement le comportement animal est en lui-même structure (l’idée se retrouve de la Gestalttheorie à Merleau-Ponty), mais l’inventivité comportementale est une « restructuration » qui satisfait à la fois l’énergie et le mouvement de son corps propre – ce dont l’hyperactivité crépusculaire du chat nous paraît être la meilleure illustration. Tout se passe comme si de l’élan vital qui avait été trop longtemps réprimé, subitement demande à se décharger et se résoudre. Ce qu’on appelle communément le quart d’heure de folie du chat, c’est alors en réalité la libération d’une tension d’énergie qui s’exprime avec la plus grande vivacité dans un jeu d’improvisation sur terrain de chasse fictif, mimétique et perceptivement restructuré à cet effet.

Conclusion

  1. « Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit » : on serait tenté par anthropocentrisme d’appliquer au chat cette maxime de La Rochefoucauld (La Rochefoucauld, 1995, 46). Mais c’est bien sûr à l’homme qu’il revient d’avoir la sagesse de comprendre, d’accueillir voire d’accompagner le quart d’heure de folie de son chat, en étant conscient et responsable des conditions de la vie domestique étriquée qu’il lui impose, le plus souvent pour son propre plaisir. La cohabitation exige ses concessions ; « apprivoisé plutôt que domestiqué, le chat qui entre dans le monde humain en partage la vie domestique mais n’est jamais le domestique de personne » (Merlier, 2020, 337). Sa période d’activité frénétique aléatoire est l’exultation d’un jeu où le mouvement du corps enfin se libère, et peut-être n’est-elle pas si éloignée de la joie du danseur-improvisateur en transe. Evidemment, cette dernière comparaison est encore anthropomorphique : nous n’avons jamais fini de domestiquer notre propre pensée de manière à nous soucier de l’animal tel qu’il est pour lui-même, et à voir derrière ce que nous croyons un coup de folie adventice du chat, une manifestation de l’essence féline elle-même.

 

Mots-clés : Chat - Quart d'heure de folie - rythmicité - période d'activité frénétique - rituel - comportement stéréotypé.

 

Bibliographie

Ouvrages :

Aristote : De l’âme, trad. J. Tricot, éd. Vrin, Paris, 1995

Brion A. et Ey Henri : Psychiatrie animale, éd. Desclée de Brouwer, Paris, 1964.

Burgat Florence : Vivre avec un inconnu, Miettes philosophiques sur les chats, éd. Payot, coll. Rivages poche, Paris, 2016

Canguilhem Georges : Le Normal et le pathologique, éd. P.U.F., coll. Quadrige, Paris, 2018

Derrida Jacques : L’animal que donc je suis, éd. Galilée, Paris, 2006

Huxley Julian (dir.) : Le Comportement rituel chez l’homme et l’animal, éd. Gallimard, Paris, 1971

La Rochefoucauld François (de) : Maximes, éd. PML Maxi-poche classiques français, Paris, 1995

Montaigne Michel (de) : Essais, Livre II, chap. 12, éd. Librairie Générale Française, coll. La Pochothèque, Paris, 2002

Nussbaum Martha : « Par-delà la compassion et l’humanité, justice pour les animaux non humains » dans H. F. Afeissa et J. B. Jeangène-Vilmer (dir.), Philosophie animale, éd. Vrin, Paris, 2010

Patočka Jan : Qu’est-ce que la phénoménologie ?  trad. E. Abrams, éd. Jérôme Millon, coll. Krisis, Grenoble, 1988 ; Carnets philosophiques 1945 – 1950, trad. E. Abrams, éd. Vrin, Paris, 2021.

 

Articles :

Merlier Philippe : « Domestiquer ou apprivoiser », in Revue Semestrielle de Droit Animalier RSDA, dossier thématique « La domestication », 1/2020

Parker Marine, Serra Jessica, Deputte Bertrand L., Ract-Madoux Brunilde, Faustin Marie, Challet Etienne : « Comparison of locomotor and feeding rhythms between indoor and outdoor cats living in captivity », in Revue Animals, 2022, 12, 2440

Vieira, Isabelle : « Le jeu du chat », in Revue L’Auxiliaire vétérinaire, N° 78, 2012

 

  • 1 Toutes les citations de cet article sont traduites de l’anglais par nos soins.
  • 2 Nous soulignons.
 

RSDA 1-2024

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