Dossier thématique : Points de vue croisés

Le chat : animal sentinelle ou victime collatérale de la pollution lumineuse ?

  • Serge Rosolen
    Docteur-vétérinaire, Docteur ès sciences, HDR
    Institut de la Vison

1.A l’instar du cheval, le chat est sans doute l’espèce animale domestique qui a le plus inspiré les écrivains (Balzac, Léautaud), les philosophes (Georges Steiner…), les artistes (Vélasquez, Goya… et les peintres de genre des XVIIe et XVIIIe siècles), les hommes politiques (Churchill, Malraux…) et les photographes (Yann Arthus-Bertrand). Tous partagent la même fascination pour la beauté de cet animal et son « caractère indépendant ». Bien qu’il puisse s’adapter facilement à un mode de vie que l’on qualifie de « sauvage », le chat est considéré comme un animal de compagnie idéal, de petite taille, volontiers joueur, appréciant la présence humaine et le confort des foyers.  Avec le chien, c’est l’espèce animale la plus médicalisée.

2.L’augmentation du niveau de vie des Trente Glorieuses du XXème siècle a permis une réelle médicalisation des animaux de compagnie, considérés comme de véritables « patients ». Cela s’est traduit par une augmentation de leur espérance de vie et de leur longévité. Il est fréquent de rencontrer des chats de plus de 20 ans.

3.Vivant au contact de l’homme et partageant son environnement, le chat est soumis aux mêmes impacts environnementaux, notamment la pollution lumineuse, c’est à dire la réduction de la part d’obscurité, en temps et en espace, dans notre environnement domestique ou dans les espaces publics urbains ou péri-urbains. L’éclairage public des villes, des ports et du réseau routier réduit les zones d’ombre. L’éclairage domestique et l’utilisation d’écrans (télévision, ordinateurs, smartphones …) remplacent la lumière du jour par des lumières artificielles que nous allumons avant le lever du soleil et que nous éteignons bien après le coucher du soleil.  Qu’il soit nomade1 ou sédentaire, le chat est donc soumis aux effets de cette pollution lumineuse imposée par les activités ou le mode de vie des hommes et qui affecte la santé humaine et l’environnement. En est-il de même pour le chat ? Observer et étudier le chat s’avère essentiel pour qui s’intéresse au concept de santé holistique ou de santé globale (One Health).

Une démographie féline en pleine expansion et les enjeux économiques qui en découlent

4.Parmi les 340 millions d’animaux de compagnie que comptait l’Union Européenne en 2022, on comptait plus de 127 millions de chats médicalisés2, selon la FEDIAF3, contre seulement 104 millions de chiens. Toujours selon la FEDIAF, 91 millions de foyers possèdent un animal de compagnie, dont un sur quatre possède au moins un chat. Avec plus de 34 millions d’animaux de compagnie (dont 14,9 millions de chats), la France se situe après l’Allemagne (39 millions dont 15,2 millions de chats), le Royaume Uni (38 millions dont 12 millions de chats), l’Italie (36,5 millions dont 10,2 millions de chats) mais largement derrière la Russie avec ses 55,4 millions d’animaux (dont plus de 23 millions de chats) ! En France, un foyer sur deux possède au moins un chat ou un chien. Autre indicateur permettant d’évaluer l’importance des animaux de compagnie dans la démographie animale européenne : le budget alloué à leur alimentation. Le chiffre d’affaires généré en 2022 en Europe par l’industrie alimentaire des animaux de compagnie était de 29 milliards d’euros, auxquels il faut ajouter 24,5 milliards pour les produits dérivés. Cette industrie génère plus d’un million d’emplois directs et indirects. Sur le marché des aliments, qui connaît une croissance de 3.5% par an, 150 marques différentes sont proposées, toujours selon la FEDIAF. Ces chiffres montrent l’importance que les propriétaires accordent à la santé et à l’alimentation de leurs animaux de compagnie.

Un mode de vie souvent mal connu

5.Même si la chronologie est difficile à retracer, on considère  que la domestication du chat (sous-espèce Felis silvrestris lybica4devenu domestique sous le nom de Felis catus5), trouve son origine dans le développement de l’agriculture dans le Croissant fertile (vers -10000/-9000 ans) qui a entraîné l’adaptation de deux animaux qui deviennent alors commensaux des êtres humains et de leur habitation : la souris qui profite de l’expansion de la culture des céréales et le chat qui est l’un de ses prédateurs6. L’analyse de l’éthogramme du chat7 montre qu’il doit bénéficier d’un environnement riche ; il a besoin de jouer, observer, chasser, marquer son territoire en imposant son odeur. C’est pourquoi le chat a besoin de sortir souvent. De plus, il est l’animal domestique le plus capable de s’adapter à des changements environnementaux, il peut passer d’une existence pratiquement autonome à une dépendance totale à l’être humain, et réciproquement, en l’espace d’une vie8. En outre, lorsqu’il est en liberté, il peut vivre en groupe9. On ne peut pas distinguer morphologiquement un chat en fonction de son mode de vie (figure 1).

6.La méconnaissance de ces comportements complexes est source de malentendus chez les propriétaires, par exemple lorsqu’ils sont confrontés à des épisodes de malpropreté sans pouvoir en expliquer la cause10.

 

 

7.Le comportement alimentaire du chat est très spécifique. Dans la nature, le chat est un carnivore strict, chassant seul, attrapant de petites proies (souris, oiseaux, lapins…)11. Il peut se nourrir 10 à 20 fois par jour. Ce comportement le prédispose à l’obésité12 en l’absence de régulation « naturelle ». Or l’obésité est l’un des principaux facteurs de risque de survenue de diabète de type 2 avec l’âge13 . Ainsi s’explique l’augmentation de la prévalence de cette maladie métabolique chez le chat domestique. Au Royaume Uni, un chat sur 200 est diabétique14 et 80% des chats diabétiques présentent un diabète de type 215.

8.Parmi les conséquences du diabète, la rétinopathie figure parmi les plus graves et les plus handicapantes, conduisant souvent à la cécité. Le chat domestique présente ce type de lésions. Une étude de 201816 portant sur plus de 2500 chats a confirmé l’augmentation de la prévalence de surpoids chez le chat de l’ordre de 45%. Différentes causes peuvent expliquer ces pathologies, mais les auteurs ont surtout mis en évidence les facteurs comportementaux : les interactions avec le propriétaire, l’anxiété, en modifiant le comportement alimentaire de l’animal, lui font perdre le contrôle de la satiété17. Une étude qualitative18 a porté sur 120 chats castrés ayant un mode de vie sédentaire (dont 60 présentant un poids normal et 60 en surpoids ou obèses) et les interactions avec leurs propriétaires (majoritairement des femmes vivant seules). Les résultats montrent que dans le groupe de chats en surpoids, les relations sont plus étroites entre le propriétaire et son chat (éthogramme respecté sauf pour le comportement alimentaire, voir infra).  Une nette différence apparaît entre les deux groupes concernant les prises alimentaires : pour les chats en surpoids, l’alimentation est donnée ad libidum. Ainsi, le chat sédentaire et confiné dans un appartement a tendance à devenir « boulimique » comme son propriétaire. C’est pourquoi Sandöe en 201419 considère que les obésités canine, féline et humaine constituent des problèmes de santé publique qui devraient être inclus dans la perspective « One Health »20, « vétérinaires et médecins devant associer leurs forces pour un bénéfice mutuel pour leurs patients respectifs ». 

Les effets de la pollution lumineuse domestique auraient-elles un impact sur l’obésité et le diabète de type 2 chez le chat ?

9.En 2016, Rybnikova écrivait : « on a de plus en plus de preuves que la pollution lumineuse joue un rôle dans le développement de l’obésité chez l’homme »21.

10.La lumière et la chaleur du soleil sont les sources de la vie sur terre. La lumière suit des cycles journaliers (rotation de la terre sur elle-même en 24h) et saisonniers (rotation de la terre autour du soleil en une année). Les rythmes biologiques circadiens sont synchronisés sur ces cycles d’alternance lumière/obscurité. Or depuis une trentaine d’années, le développement des activités humaines, dans le domaine public (urbanisation, transports, éclairage public, vitrines…) ou privé (éclairage domestique, différents types d’écrans…) a considérablement éclairé la nuit et remplacé la lumière naturelle solaire par des lumières artificielles dont la composition spectrale est différente de celle du soleil. Cet éclairement nocturne a été constaté par des vues satellitaires22 et il augmente de 2.2% par an23. Dans la sphère privée, et depuis 2020, la directive européenne pour l’éco-conception (2005/32/CE) dite « EuP » (Energy using Products) fait obligation aux États membres d’utiliser exclusivement des diodes électroluminescentes (DEL/LED), certes beaucoup moins énergivores, mais s’avèrant dangereuses pour la santé des êtres vivants24. Chez les mammifères, le capteur biologique de lumière, la rétine, a deux fonctions essentielles : une fonction visuelle qui envoie les informations encodant la scène visuelle aux aires cérébrales via la voie rétino-géniculée-corticale et une fonction non visuelle permettant à l’horloge biologique située dans les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus antérieur de se resynchroniser quotidiennement avec des signaux externes, indiquant le début ou la fin de la journée25, via la voie rétino-hypothalamique. Ces deux voies se retrouvent chez le chat qui possède la rétine d’un animal diurne26. De plus, la rétine du chat présente deux caractéristiques anatomo-fonctionnelles expliquant son mode de vie de « chasseur mésopique »27 : un tapetum lucidum couvrant les 2/3 de la surface rétinienne, dont le rôle serait d’augmenter le rendement des photons incidents et une zone péri area centralis28 où la densité des bâtonnets est plus importante29. En outre, l’exploration fonctionnelle de sa rétine montre qu’elle est très sensible à de très faibles intensités lumineuses comme celles du lever du jour et du crépuscule30.

11.Pour la fonction rétinienne visuelle, les photopigments contenus dans les articles externes des cônes pour la vision diurne et des bâtonnets pour la vision nocturne constituent le point de départ moléculaire de la vision. Chez les mammifères diurnes (comme le chat et l’homme) ils sont consommés le jour et régénérés la nuit. Le respect du rythme circadien est fondamental car le passage par une phase d’obscurité est nécessaire pour leur régénération31.

12.Pour la fonction rétinienne non visuelle, à côté des cellules ganglionnaires assurant la transmission du message visuel aux aires corticales, il existe des cellules ganglionnaires intrinsèquement photosensibles (ipRGC)32 dont le photopigment est la mélanopsine33. Le transducteur chimique de la mélanopsine est la mélatonine, sécrétée par la glande pinéale pendant les phases d’obscurité34.

13.Un excès de lumière aura des effets sur ces deux fonctions (figure 2).

 

 

14.Localement ces excès peuvent endommager la rétine en fonction de l’intensité et de la composition spectrale du stimulus et de sa durée d’exposition. On parle de phototoxicité35 ; les effets observés localement sont de type photo-mécaniques, photo-thermiques ou photo-chimiques.

15.La diminution de la période d’obscurité se traduit aussi par des effets généraux liés à une diminution de sécrétion de mélatonine. Ce processus perturbe en aval tous les mécanismes dépendant de la chronobiologie notamment les processus immunitaires et inflammatoires, endocriniens et comportementaux entrainant des conséquences physiopathologiques comme la prise de poids36, l’intolérance au glucose37 et la résistance à l’insuline38, à l’origine du diabète. On parle d’effets de type chrono-disruptif.

16.De plus les chats domestiques à poils courts auraient une prédisposition génétique à des développer des diabètes de type 2. En effet, le gène MC4R (Melanocortin 4 Receptor Gene) impliqué dans la corrélation entre obésité et diabète de type 2 chez l’Homme39 40  a été retrouvé chez des chats européens obèses et présentant un diabète de type 241.

17.La pollution lumineuse dans le foyer domestique et la chrono-disruption induite par le mode de vie des propriétaires affecteraient-elles aussi les chats ? La question est d’autant plus importante qu’un allongement du temps d’éclairement, même à de faibles intensités, inhibe la sensation de satiété42 chez un animal dont le comportement alimentaire normal est celui d’un grignoteur permanent (voir infra) et le fait de laisser de la nourriture à sa disposition contribue à accentuer le phénomène.

Les effets de la pollution lumineuse des espaces publiques : le chat vecteur de zoonoses43?

18.Nous avons vu que l’augmentation de la part de lumière a des conséquences sur la physiologie des êtres vivants et leur santé. Elle a aussi des effets sur la biodiversité et les écosystèmes44 en perturbant les habitats de la faune sauvage45. Le chat, essentiellement prédateur diurne d’oiseaux, de rongeurs et de squamates (lézards, serpents, etc.)46, chasse de préférence en ambiance mésopique. Au cours de ses déplacements, il est susceptible de rencontrer des animaux de la faune sauvage, perturbés par la pollution lumineuse et par ailleurs vecteurs de zoonoses47.

19.Une majorité de chats entrent et sortent librement du foyer domestique. En 2021 on estimait qu’en France le nombre de chats « nomades » était d’environ 11 millions48.  Le domaine vital d’un chat, c’est à dire l’espace qu’il parcourt au cours de sa vie, varie de quelques hectares à une centaine d’hectares dans les zones rurales49. Les chats nomades sont particulièrement nombreux dans les zones urbaines françaises : en 2012 on l’estimait à 970 individus par km250. Le chat domestique est une espèce prolifique. La chatte est une poly-oestrienne saisonnière (fin février, septembre) mais la durée de cette période d’oestrus dépend de la longueur de la journée51. Un allongement de deux heures de lumière par jour est suffisant pour réduire les périodes d’anoestrus52. Cette méthode utilisée par certains éleveurs pour augmenter le nombre de portées annuelles53 démontre que la sur-illumination participe à la prolifération des animaux non castrés. En 2004, chez les chats errants, le nombre de portées est estimé à 1.6 par an, avec un nombre moyen de chatons par portée de 2.1 à 554. Carnivore strict55 le chat fait partie de la liste des 100 espèces les plus envahissantes dans le monde56. Toutes les études mettent en évidence que l’impact de la prédation des chats sur les oiseaux, les rongeurs et les squamates (voir infra) s’avère majeur, surtout dans les zones insulaires57. Tous les continents sont concernés : en Finlande les chats errants sont responsables de la disparition de plus d’un million d’oiseaux par mois58 ; aux USA, ils détruisent annuellement entre 2.1 et 4 milliards d’oiseaux et plus de 20 milliards de rongeurs59.

20.L’éclairage nocturne permet à des espèces diurnes ou crépusculaires, dont les chats, d’augmenter leur temps et leurs champs d’activité. De plus, la composition spectrale des ampoules de l’éclairage public attire certains insectes, ainsi que leurs prédateurs, les oiseaux, qui sont eux-mêmes chassés par les chats. L’éclairage perturbe les habitats des animaux nocturnes, les oblige à chercher d’autres refuges. Ils deviennent, pendant leurs déplacements, des proies faciles pour des chasseurs à l’affût.  La pollution lumineuse, en surface et en durée, permet la rencontre d’espèces animales qui n’auraient jamais dû se croiser : le chat domestique avec d’autres carnivores (furets, fouines, renards…), des oiseaux, des rongeurs (mulots, rats sauvages…) et des chauve-souris60. Ces deux dernières catégories de proies représentent des sources de transmission et de réservoir animal de nombreuses zoonoses, notamment la rage. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que des pays indemnes de rage terrestre comme la France ne sont pas indemnes de rage des chiroptères. Le chat reste la première espèce domestique atteinte de rage aux USA61. Cette confrontation entre espèces domestiques et espèces de la faune sauvage représente un risque très important en ce qui concerne l’émergence de nouvelles zoonoses dont on sait que plus de 75% proviennent de la faune sauvage62 (figure 3).

21.Les chats peuvent être aussi porteurs de nombreuses zoonoses infectieuses, parasitaires ou virales comme les coronaviroses63. Ce risque de contagion est d’autant plus important que le chat est omniprésent dans l’espace domestique, joue avec les enfants, s’installe sur les fauteuils et canapés. Ajoutons que 45% des chats en France et 60% aux USA, dorment dans la chambre de leur propriétaire64. La dernière pandémie de COVID-19 est un exemple significatif.

22.S’il est connu que l’Homme atteint de COVID-19 peut contaminer le chat, le risque que ce dernier puisse contaminer l’Homme ne peut être écarté65. Parmi les rares cas d’animaux domestiques atteints par le SARS-CoV-2, les félidés semblent présenter une réelle sensibilité même si elle reste très inférieure à celle des mustélidés, comme les furets (faune sauvage mais aussi ACNT66) et les visons (faune sauvage et animaux d’élevage). Cependant il faut remarquer que la découverte de chats positifs a été essentiellement observationnelle voire fortuite, ce qui peut expliquer le faible nombre d’animaux positifs détectés. Une première étude a été réalisée en France pendant la première vague épidémique, chez des animaux de compagnie vivant dans des familles atteintes de COVID-1967. Elle a montré un niveau élevé d’infections. Une autre étude sérologique géographique et temporelle à grande échelle a été conduite afin de déterminer le niveau de l’infection des animaux de compagnie par le SARS-CoV-2 tout au long de la deuxième vague épidémique à COVID-19, en France, de novembre 2020 à juillet 202168. Dans les deux cas, la prévalence pour les chats était plus élevée que pour les autres espèces (chiens et lapins).

Conclusion

23.Le chat est un cas unique :  il jouit d’une particulière affinité avec l’Homme, vit au cœur des familles, c’est une star des réseaux sociaux et l’animal de compagnie numéro un dans de nombreux pays, mais il reste un prédateur qui peut revenir à l’état sauvage et à la vie en groupe si l’occasion se présente.

24.S’il a un mode de vie sédentaire, le chat subit l’environnement lumineux intérieur imposé par la famille dans laquelle il vit. La méconnaissance de son comportement alimentaire peut entraîner une obésité et un diabète de type 2, véritable problème de santé publique. C’est un modèle clinique d’étude pour l’obésité et le diabète de type 2 particulièrement pertinent car il présente les mêmes signes cliniques que ceux rencontrés dans la maladie homologue humaine.

25.S’il est nomade, le chat subit également l’impact de la pollution lumineuse extérieure. Au fil de ses parcours, il peut rencontrer fortuitement des animaux de la faune sauvage et liminaire69, dont le comportement est lui aussi modifié par cette pollution lumineuse. Il peut servir de disséminateur passif (ou actif) de maladies virales, bactériennes ou parasitaires de l’homme vers la faune sauvage et réciproquement, sans pour cela constituer une espèce animale réservoir. Il peut alors jouer le rôle « d’animal sentinelle ». Dans un contexte de pandémie, la libre circulation des chats peut poser problème. Les vaccinations et les traitements antiparasitaires devraient être obligatoires pour tout chat ayant un comportement nomade.

26.En raison de cette double caractéristique d’animal de compagnie et de prédateur, le chat domestique offre un large champ d’études sur les effets environnementaux de la pollution lumineuse. On peut envisager des analyses au long cours, car les populations de chats sont numériquement importantes et en voie d’expansion, largement médicalisées et la longévité des individus est importante. On pourrait qualifier le chat d’animal « hybride », à la fois animal sentinelle et victime collatérale. Pour le soigner, l’aimer et le défendre il faut bien connaître les comportements naturels qui lui sont propres. 

 

Mots-clés : chats, pollution lumineuse, obésité, diabète type 2, risques zoonotiques

 

RSDA 1-2024

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